Ces 7 antidépresseurs plus dangereux qu’utiles sont à éviter selon la revue « Prescrire »

la revue "Prescrire" révèle sa liste des médicaments à retirer mise à jour pour 2017.

Une liste  de 91 médicaments plus dangereux qu’utiles ;. Ils exposent plus que les autres à des risques graves sans avoir une meilleure efficacité, estime la revue. Parmi ceux là on retrouve 7 antidepresseurs.

En voici la liste

Ces antidépresseurs sont les suivants :

• L’agomélatine (Valdoxan°), d’efficacité non dé­ montrée au-delà de l’effet placebo, expose à des hépatites et des pancréatites, des suicides et des agressions, des atteintes cutanées graves

• La duloxétine (Cymbalta° ou autre), un inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline, expose aux effets indésirables des antidépresseurs inhibiteurs dits sélectifs de la recapture de la sérotonine (IRS), et en plus à des troubles cardiaques liés à son activité noradrénergique, dont des hypertensions artérielles, des tachycardies, des troubles du rythme cardiaque. La duloxétine expose aussi à des hépatites et des réactions d’hypersensibilité avec des atteintes cutanées graves (dont des syndromes de Stevens-Johnson)

• Le citalopram (Seropram° ou autre) et l’escitalopram (Seroplex° ou autre), des antidépresseurs IRS, exposent à un surcroît d’allongements de l’intervalle QT de l’électrocardiogramme et de torsades de pointes par rapport à d’autres antidépresseurs IRS, ainsi qu’à des surdoses aux conséquences plus graves

• Effexor° LP ou autre) : Ils exposent aux effets indésirables des antidépresseurs IRS, et en plus à des troubles cardiaques liés à leur activité noradrénergique, dont des hypertensions artérielles, des tachycardies, des troubles du rythme cardiaque, des allongements de l’intervalle QT de l’électrocardiogramme et, pour la venlafaxine, à un risque élevé d’arrêts cardiaques en cas de surdose (n° 338 p. 906 ; n° 343 p. 353 ; n° 386 p. 906-910 ; n° 386 suppl. 19-3-6).

• La tianeptine (Stablon° ou autre), d’efficacité non démontrée, expose à des hépatites, des atteintes cutanées graves parfois mortelles dont des éruptions bulleuses, et des toxicomanies. Autres psychotropes. D’autres psychotropes ont des effets indésirables trop importants.

• La dapoxétine (Priligy°), un inhibiteur dit sélectif de la recapture de la sérotonine (IRS). Les effets indésirables sont disproportionnés, avec des accès d’agressivité, des syndromes sérotoninergiques, des syncopes (Une approche psychocomportementale est une meilleure option dans cette situation.

• L’étifoxine (Stresam°), d’efficacité mal évaluée dans l’anxiété, expose à des hépatites et à des hypersensibilités graves (dont des syndromes d’hypersensibilité multiorganique (alias Dress), des syndromes de Stevens-Johnson et de Lyell)