Drame dans le cosmos : Une planète habitée disparait

Elle représentait cette planète idéale, celle qui était non seulement habitable, mais surtout habitée. C'est du moins ce qu'affirme celui qui l'a découverte, ou prétend l'avoir fait, l'américain Steven Vogt, qui a par ailleurs baptisé cette « sœur jumelle de la Terre » au nom de sa femme, « Zarmina ».

 

   Photo don dixon  

 Cette prétendue découverte a défrayé le monde scientifique, et l'emballement médiatique de suivre. Ainsi, le SETI Institut, qui recherche de la vie extraterrestre intelligente, avait entrepris des recherches à son sujet, afin d'y repérer des signes contingents. Une action qui finira sans résultat.

 En effet, cette exoplanète n'existe pas, et ne l'a d'ailleurs jamais fait. Son existence ne relevait que de l'éventuel, lequel avait été provoqué par la concurrence entre chercheurs européens et chercheurs américaines, tombant vite dans la surenchère au profit de la vérité scientifique.  

Le plus risible dans l'histoire est que les chercheurs ont pensé à toutes sortes de probabilités postulant l'existence de cette exoplanète, à savoir l'éventuelle composition chimique de son éventuelle atmosphère, la température éventuelle de cette éventuelle atmosphère, etc. Une dérive scientifique qui risque de lasser les plus curieux, voire même de susciter un désintérêt général de l’astronomie, lui-même causé par le manque de sérieux du monde scientifique.  

Au final, les éventualités sont sans fin : des centaines, voire des milliers de planètes pourraient être habitables, mais la vérité est que  la planète Mars, que les robots parcourent sans cesse depuis 30 ans, est encore sujette aux probabilités de l'habitabilité ; alors que dire de celles que l'on connaît à peine ?  

D'autant plus que quand on pense à la Terre, combien d'autres planètes possèdent son atmosphère, son champ magnétique intense, sa tectonique des plaques, son eau, etc ? Si ces conditions particulières sont les seules à assurer la vie, alors, la découverte d'une autre planète habitable semble encore lointaine.