Ce qu’un Shaman voit dans un hôpital psychiatrique

Dans la vision chamanique les humains atteints de maladies mentales sont considérés comme des guérisseurs et non pas comme des dérangés mentaux. Ils considèrent que ce sont des personnes ayant été choisies pour faire passer un message du monde spirituel au monde des mortels.

Ainsi pour eux les troubles mentaux sont dus à deux énergies incompatibles fusionnées au sein du même concept. Il est donc nécessaire d’aider ces personnes à faire face à la présence de l’énergie venue du royaume des esprits.

Le Docteur Somé originaire d’une tribu shaman du peuple de Dagara a dû affronter une réalité toute autre lors de son arrivée aux Etats-Unis en 1980 pour poursuivre des études supérieures. Lorsque ce dernier voulut savoir comment ce pays prenait en charge les maladies mentales il fut stupéfait de voir de telles mesures prises vis-à-vis de personnes présentant les mêmes symptômes que certains guérisseurs de son village. Ça allait à l’encontre de sa culture que cette condition soit considérée comme quelque chose qu’il fallait arrêter. Il vit des personnes en camisole de force, plusieurs personnes droguées et d’autres qui criaient.

Le Dr. Somé décida alors de ramener avec lui un jeune américain de 18 ans souffrant de troubles psychiques, dans son village en Afrique. C’était pour lui une manière de vérifier cette croyance chamanique. Avec l’accord de ses parents Alex accompagna le Dr. Somé dans le peuple de Dagara. Il subit d’abord un rite chamanique d’initiation. L’alignement des énergies au cours du rituel chamanique réussit ainsi à guérir Alex, ce qui conforta le Dr. Somé dans sa conviction que la connexion entre les êtres spirituels et la maladie mentale est en fait universelle.

Après huit mois passés au sein de la tribu Chaman à participer à des rites de guérison, à les aider, à assister les guérisseurs et à s’impliquer avec la clientèle, Alex fut complètement guérit. Il décida même d’y rester et il ne rentra aux Etats-Unis qu’au bout de quatre ans. Il alla à l’université de psychologie de Harvard, surprenant tout son entourage qui pensait qu’il ne finirait jamais ses études de premier cycle.

Nous qui vivons en Occident, ne sommes malheureusement ni formés ni éduqués pour traiter ou même reconnaitre l’existence des phénomènes psychiques « le monde spirituel ». Lorsque nous seront disposés à regarder les choses sous un angle différent et arrêter de considérer la personne comme un cas pathologique se présentera à nous une multitude d’opportunités hautement bénéfiques pour toutes les personnes intéressées.